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TOUT EST FRAGILE
Luc CHOQUER

Exposition : 24/09/2014 au 25/10/2014
Du mercredi au samedi de 13h30 à 18h30

Galerie FAIT & CAUSE
58 rue Quincampoix, 75004 Paris - Tél. +33 (0)142742636

Dossier de presse

Ce projet est né de la rencontre entre un photographe et un metteur en scène dans un lieu magique du sud de la France, la Bergerie de Berdine.
La Bergerie de Berdine est un hameau associatif, communautaire et humanitaire qui a fêté ses 40 ans en 2013. Depuis sa création, l’association accueille sans interruption des personnes en grande difficulté, notamment toxicomanes et alcooliques.
En 1977, elle acquiert un hameau en ruine d’une quinzaine de maisons sur le plateau de Courennes à Saint Martin de Castillon dans le Vaucluse.
Au fil des ans la vie revient… En reconstruisant le village les personnes accueillies se reconstruisent elles-mêmes et retrouvent le goût de vivre grâce à la règle d’abstinence.
Chacun selon ses capacités apporte sa pierre à l’édification du village :
65 logements, réfectoire, cuisine, sanitaires, ateliers : boulangerie, miellerie, fromagerie, menuiserie, poterie, forge, bergeries, coupe et livraison de bois de chauffage, cultures maraîchères… ainsi que des bureaux, hangars agricoles et garages ont été réalisés. Depuis sa création la Bergerie de Berdine a accueilli en moyenne de 100 à 150 personnes par an.
Ainsi cette forme de vie communautaire a permis de répondre à une importante demande d’accueil en proposant à chacun un nouveau départ vers une authentique réinsertion.
Berdine a sa chapelle où se déroulent des réunions quotidiennes, matin et soir, pour faire un point ou donner la parole à qui en a besoin ou envie.
Chacun vient là librement et repart lorsqu’il le désire. La condition, c’est de participer au travail de la communauté. Luc Choquer, touché par l’humanité et le cœur de cette communauté, s’est rendu régulièrement à Berdine pour photographier les Berdinois durant l’année 2013.
Ces photos ont donné lieu à une exposition lors des Rencontres photographiques d’Arles 2013.
Parallèlement à ce travail photographique, suivant les conseils de Jean-Louis Trintignant – un ami et voisin de Berdine – certains se sont mis à faire du théâtre sous la direction d’un metteur en scène parisien, Philippe Combenègre. Il venait animer un atelier plusieurs jours par mois. Ils sont une vingtaine à avoir participé activement et quinze d’entre eux ont répété une pièce de théâtre, Clérambard de Marcel Aymé.
Cette pièce a été jouée pour une représentation exceptionnelle en Arles dans le même lieu et au même moment que l’exposition de Luc Choquer.

Cette rencontre entre la photo et le théâtre a permis de mettre en lumière l’action de cette association, de présenter les Berdinois et de les voir sur scène, donnant naissance à une œuvre à part entière.

 


 

This project was born out of an encounter between a photographer : Luc Choquer and a director : Philippe Combenègre in La Bergerie de Berdine, a magical place in the south of France. Founded forty years ago La Bergerie de Berdine is a community of eighty people who come to re-establish their health, often after addiction either to drugs or alcohol. Some stay a few months, while others have been there for twenty years. Still others have died there. At the moment, one of the residents is a young baby (along with parents!).

Berdine has a chapel in which there are regular meetings, morning and evening, to discuss things and allow those who need or want to speak to express themselves. There is also a cemetery, a vegetable garden, a place where wood is cut for heating, husbandry (sheep, pigs, goats), some behives, areas for the production of goats cheese, organic bread, ceramics and honey. Everyone in the community comes and goes as they please. The only condition is that they participate in the work of the community. Photographer, Luc Choquer, touched by the humanity and heart of the community, regularly goes to Berdine to take photos of its residents.

This event is supported by the Galerie FAIT & CAUSE, La Bergerie de Berdine and Ares association.

 


 

Este proyecto nace del encuentro entre un fotógrafo y un director de teatro, en un lugar mágico al sur de Francia, el Aprisco de Berdine.

El Aprisco de Berdine, es una aldea asociativa, comunitaria y humanitaria que celebró su 40 aniversario en 2013. Desde su creación, la asociación acoge sin interrupción a las personas en gran dificultad, incluyendo los drogadictos y los alcohólicos.
En 1977, la asociación adquiere una aldea en ruinas de una docena de casas en la altiplanicie de Courennes en Saint Martin de Castillon, en el departamento francés de Vaucluse, ubicado en la región Provenza-Alpes-Costa Azul.
A medida que pasa el tiempo, el lugar retoma vida… Al reconstruir el pueblo, las personas acogidas se reconstruyen a sí mismos y encuentran nuevamente ganas de vivir, respetando la regla de abstinencia.
Cada uno según sus capacidades, aporta su contribución a la reconstrucción del conjunto:
65 unidades de alojamiento, comedor, cocina, baños, talleres de panadería, de miel, de queso, de carpintería, cerámica, herrería, cría de ovejas, corte y entrega de leña, horticultura… como así también oficinas, graneros, galpones y garajes. Desde sus inicios, el Aprisco de Berdine acogió un promedio de 100 a 150 personas por año.
Es así como esta forma de vida comunitaria responde a una importante demanda, proponiendo a todos una rehabilitación verdadera para poder recomenzar una nueva vida.
Berdine tiene su capilla propia donde se llevan a cabo reuniones cotidianas, mañana y tarde, para hacer un punto o dar la palabra a los que lo deseen.
Cada individuo va y viene libremente según su voluntad. La única condición es de participar en el trabajo comunitario.
Sensible a la acción y a la humanidad de esta comunidad, Luc Choquer frecuenta Berdine durante el año 2013 para poder retratar a los “Berdineses”.
Estas fotos han dado lugar a una exposición fotográfica en los Encuentros de Arles 2013.
Junto con este trabajo fotográfico y siguiendo los consejos de Jean-Louis Trintignant – un amigo y vecino de Berdine – algunos berdineses comenzaron a hacer teatro bajo la dirección de un director parisino, Philippe Combenègre, que se desplazaba varios días al mes para dirigir los cursos de teatro. Veinte de entre ellos participaron activamente y quince ensayaron una obra de Marcel Ayme, Clérambard.
Esta obra fue realizada para una representación especial en Arles, en el mismo lugar y al mismo tiempo que la exposición fotográfica de Luc Choquer.
Este encuentro entre la fotografía y el teatro contribuyó a destacar la labor de la asociación, a través de los retratos de los “berdineses” y luego viéndolos en escena, con la creación de una obra completa.