TALES FROM THE CITY GOLD

JASON LARKIN


Editeur : KEHRER VERLAG
Année de parution : 2013


Depuis plusieurs années, le photographe anglais Jason Larkin mène un travail documentaire sur le continent. C’est en Egypte qu’il commence à travailler sur l’extension et les constructions de la ville du Caire. En 2010, il s’installe deux ans en Afrique du Sud où il débute un travail sur les terrils de déchets toxiques qu’a laissé derrière elle l’exploitation des mines d’or.Formé initialement en photojournalisme, ce photographe s’attache à travailler sur des projets de documentaires sociaux à long terme et sur les changements environnementaux du continent. Dans sa série Cairo Divided/Caire Divisé, il a photographié les chantiers de construction dans le désert à l’extérieur de la ville.Aujourd’hui, Le Caire est devenu l’un des centres urbains les plus denses au monde et la plus grande région métropolitaine d’Afrique. En très peu de temps, le tissu urbain a évolué, les élites de la ville se déplacent dans de nouveaux centres urbains périphériques pour échapper au chaos. Cette série interroge aussi sur une grande catastrophe écologique, la disparition de la mer d’Aral. Elle a été nominée à la Deutsche Börse et au Prix Pictet.Le travail de ce photographe est centré sur les problèmes écologiques que connaissent les grandes métropoles du continent. Sa série Tales from the City of gold/ Contes de la cité d’or, réalisée à Johannesburg, s’inscrit dans cette lignée. Ce projet s’attache à montrer l’interaction entre Johannesburg et ses habitants, et le produit des déchets des mines d’or.C’est en observant les terrils qu’est né ce travail. Le photographe est vite fasciné par la façon dont ces derniers constituent « le lien visuel et inévitable au passé minier qui a créé Johannesburg, et qui a finalement changé la trajectoire de l’Afrique du Sud pour toujours » (interview de Jason Larkin, 9 novembre 2013, Huck Magazine). Pour illustrer cette situation, il s’est attaché à photographier à la fois les paysages mais aussi les communautés qui côtoient au quotidien ces décharges abandonnées et toxiques.