Jane Evelyn Atwood
Editeur : Seuil
Année de parution : 2004
SENTINELLES DE L’OMBRE
Beautifully reproduced in an avant-garde format of 88 photographs, this book is a record of Jane Evelyn Atwood’s travels through Cambodia, Mozambique, Kosovo, Angola and Afghanistan, where the author journeyed to meet and photograph people maimed by the most insidious weapon in use today-the landmine. The pictures include not only portraits and scenes from the everyday lives of the injured, but also panoramas of the territory these people must negotiate daily in order to make their lives-vast landscapes devoid of life and bristling with hidden danger. The detailed and personal texts that follow the photos document the starkly heroic, heartbreaking and sometimes humorous struggle of landmine survivors to carry on amid a chaos imposed on them by years of war and corruption. The texts also open a window into the work and heart of one woman who has dedicated her efforts as a concerned photographer to the exposure of one of the world’s worst festering injustices: landmines and the lives they destroy. Sentinelles de l’ombre is a cry against war and the powers that insist upon using weapons which continue to maim and kill long after the conflicts are over. Full captions appear at the end of the book, accompanied by a small replica of each photo SENTINELLES DE L’OMBRE
Derrière ce titre étrange et une couverture énigmatique qui rappelle des photos des surréalistes, se cache un livre qui témoigne des ravages des mines antipersonnel. Il est réalisé par une femme sensible et très courageuse. L’ouvrage est composé de deux parties : les photographies, suivies par des textes, véritables carnets de voyages. Jane Evelyn Atwood présente 88 photographies en noir et blanc et plus de 50 pages de texte. Pour chaque pays elle nous fait part de ses impressions de voyage et nous transmet des témoignages recueillis sur place.
Entre 2000 et 2003 Jane Evelyn Atwood a rencontré et photographié des victimes de mines antipersonnel. Elle s’est rendu, pour le compte de Handicap International, au Cambodge, au Mozambique, au Kosovo, en Angola et en Afghanistan. Chaque année entre 15 000 et 20 000 personnes sont tuées ou mutilées par des mines, la plupart sont des civils et nombre d’entre eux sont des enfants. Les mines sont volontairement fabriquées pour estropier ceux qui en seront victimes. Les mutilations engendrées sont aussi des instruments de démoralisation des troupes et de la population. Une fois les hostilités terminées, ce sont les civils qui deviennent victimes de ces engins. Des équipes de démineurs nettoient patiemment les parcelles, les unes après les autres. Dans certaines régions, ce travail durera encore des années. Jane Evelyn Atwood raconte qu’il arrive qu’en Afrique, des habitants volent les petits fanions qui délimitent les zones minées afin de décorer leur intérieur. Elle nous fait aussi le récit d’un enfant afghan qui a ramené chez lui une mine de couleur vive pour l’accrocher au mur de sa chambre en s’aidant d’un marteau et d’un clou : il a perdu les deux bras. Les enfants sont souvent victimes des mines car elles attisent la curiosité, les modèles sont très nombreux et souvent très colorés. Il suffit de sortir du chemin balisé pour être immédiatement en contact avec ces engins aux effets irrémédiables. CENTINELAS EN LA SOMBRA
Imágenes y palabras
La fotografía entabla el encuentro, nos interpela, pero ante tal drama las palabras vienen en complemento. En el transcurso de sus reportajes Jane Evelyn Atwood toma notas, cuestiona e interroga la gente dándoles la oportunidad de expresarse y de contar sus vivencias. Con la ayuda de intérpretes conversa con las víctimas, civiles en su mayoría. Durante meses comparte la misma angustia cotidiana. El breve comentario que acompaña cada imagen, sus impresiones y sus recuerdos, son transcriptos en su libro con la precisión necesaria para situar el contexto. Camboya, Mozambique, Kosovo, Angola y Afganistan.
Atwood ha vivido el miedo en sus entrañas; la presencia de minas por todos lados, alrededor de las escuelas, las viviendas, en los campos… Basta alejarse solo unos pasos del sendero balizado para exponerse a lo peor! Estas minas de aspecto inofensivo, los niños las toman por juguetes y en los segundos que siguen, la horrible deflagración y el cuerpo que vuela en pedazos.
Imágenes y textos muestran las dificultades de aprender a vivir, excluido ya que imposibilitado de mantener una familia y discapacitado de por vida en un país donde todo es precario y difícil. Atwood ha debido domesticar el horror que le inspiraba el vacío, la ausencia de esos miembros amputados de esos cuerpos martirisados “por casualidad”… para aprender ella también a crecer. Estas fotos, que ella quisiera útiles, atestiguan del coraje de las víctimas y de sus capacidades ante la adversidad extrema para recomenzar a vivir de otra manera.
Beautifully reproduced in an avant-garde format of 88 photographs, this book is a record of Jane Evelyn Atwood’s travels through Cambodia, Mozambique, Kosovo, Angola and Afghanistan, where the author journeyed to meet and photograph people maimed by the most insidious weapon in use today-the landmine. The pictures include not only portraits and scenes from the everyday lives of the injured, but also panoramas of the territory these people must negotiate daily in order to make their lives-vast landscapes devoid of life and bristling with hidden danger. The detailed and personal texts that follow the photos document the starkly heroic, heartbreaking and sometimes humorous struggle of landmine survivors to carry on amid a chaos imposed on them by years of war and corruption. The texts also open a window into the work and heart of one woman who has dedicated her efforts as a concerned photographer to the exposure of one of the world’s worst festering injustices: landmines and the lives they destroy. Sentinelles de l’ombre is a cry against war and the powers that insist upon using weapons which continue to maim and kill long after the conflicts are over. Full captions appear at the end of the book, accompanied by a small replica of each photo SENTINELLES DE L’OMBRE
Derrière ce titre étrange et une couverture énigmatique qui rappelle des photos des surréalistes, se cache un livre qui témoigne des ravages des mines antipersonnel. Il est réalisé par une femme sensible et très courageuse. L’ouvrage est composé de deux parties : les photographies, suivies par des textes, véritables carnets de voyages. Jane Evelyn Atwood présente 88 photographies en noir et blanc et plus de 50 pages de texte. Pour chaque pays elle nous fait part de ses impressions de voyage et nous transmet des témoignages recueillis sur place.
Entre 2000 et 2003 Jane Evelyn Atwood a rencontré et photographié des victimes de mines antipersonnel. Elle s’est rendu, pour le compte de Handicap International, au Cambodge, au Mozambique, au Kosovo, en Angola et en Afghanistan. Chaque année entre 15 000 et 20 000 personnes sont tuées ou mutilées par des mines, la plupart sont des civils et nombre d’entre eux sont des enfants. Les mines sont volontairement fabriquées pour estropier ceux qui en seront victimes. Les mutilations engendrées sont aussi des instruments de démoralisation des troupes et de la population. Une fois les hostilités terminées, ce sont les civils qui deviennent victimes de ces engins. Des équipes de démineurs nettoient patiemment les parcelles, les unes après les autres. Dans certaines régions, ce travail durera encore des années. Jane Evelyn Atwood raconte qu’il arrive qu’en Afrique, des habitants volent les petits fanions qui délimitent les zones minées afin de décorer leur intérieur. Elle nous fait aussi le récit d’un enfant afghan qui a ramené chez lui une mine de couleur vive pour l’accrocher au mur de sa chambre en s’aidant d’un marteau et d’un clou : il a perdu les deux bras. Les enfants sont souvent victimes des mines car elles attisent la curiosité, les modèles sont très nombreux et souvent très colorés. Il suffit de sortir du chemin balisé pour être immédiatement en contact avec ces engins aux effets irrémédiables. CENTINELAS EN LA SOMBRA
Imágenes y palabras
La fotografía entabla el encuentro, nos interpela, pero ante tal drama las palabras vienen en complemento. En el transcurso de sus reportajes Jane Evelyn Atwood toma notas, cuestiona e interroga la gente dándoles la oportunidad de expresarse y de contar sus vivencias. Con la ayuda de intérpretes conversa con las víctimas, civiles en su mayoría. Durante meses comparte la misma angustia cotidiana. El breve comentario que acompaña cada imagen, sus impresiones y sus recuerdos, son transcriptos en su libro con la precisión necesaria para situar el contexto. Camboya, Mozambique, Kosovo, Angola y Afganistan.
Atwood ha vivido el miedo en sus entrañas; la presencia de minas por todos lados, alrededor de las escuelas, las viviendas, en los campos… Basta alejarse solo unos pasos del sendero balizado para exponerse a lo peor! Estas minas de aspecto inofensivo, los niños las toman por juguetes y en los segundos que siguen, la horrible deflagración y el cuerpo que vuela en pedazos.
Imágenes y textos muestran las dificultades de aprender a vivir, excluido ya que imposibilitado de mantener una familia y discapacitado de por vida en un país donde todo es precario y difícil. Atwood ha debido domesticar el horror que le inspiraba el vacío, la ausencia de esos miembros amputados de esos cuerpos martirisados “por casualidad”… para aprender ella también a crecer. Estas fotos, que ella quisiera útiles, atestiguan del coraje de las víctimas y de sus capacidades ante la adversidad extrema para recomenzar a vivir de otra manera.
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