LINGERING GHOSTS
(Fantômes persistants)
Asylum seekers in the UK

Sam IVIN


Editeur : FABRICA
Année de parution : 2016


Qu’est-ce que cela signifie d’être un demandeur d’asile au Royaume-Uni ? Ce fut le point de départ de la recherche de Ivin, qui a commencé dans un centre d’accueil à Cardiff, au Pays de Galles et a continué dans toute l’Angleterre.Le résultat est un livre composé de portraits, où les yeux ont été rayés : une fois arrivés au Royaume-Uni, ces migrants se trouvent dans un état d’incertitude; Il leur faut attendre des nouvelles de leur demande d’asile pendant des mois, voire des années. Ils deviennent des «fantômes persistants». Gratter les visages de ces vingt-huit migrants est un moyen d’évocation puissant de la perte cruelle d’identité et de la confusion qui est la leur tandis qu’ils attendent de connaître leur sort.Le travail de Ivin offre un point de vue contemplatif, loin des lumières éblouissantes des médias. Ses portraits modifiés avec force et simplicité donnent un point de vue sur une question qui est souvent sous-estimée: le sort des demandeurs d’asile.Bien qu’ils soient représentés sans leurs yeux, ces gens possèdent une identité et nous les reconnaissons comme pères, mères, fils et filles – des êtres humains, après tout. LINGERING GHOSTS What does it mean to be an asylum seeker in the UK ? This was the starting point of Ivin’s research, which began at a drop-in centre in Cardiff, Wales and continued all over England.The result is a book made up of portraits, where the eyes have been scratched out: once arrived in the UK, these migrants find themselves in a state of limbo, having to await news of their application for asylum for months or even years. They become “lingering ghosts”. Physically scratching the faces of these 28 migrants is a way to powerfully convey the cruel loss of self, and the confusion that befalls them as they wait to learn their fate.Ivin’s work offers a contemplative take, away from the glaring lights of the media. His modified portraits simply and powerfully give a view on an issue that is often underreported: the plight of asylum seekers.
Despite being represented without their eyes, these people do have an identity and we recognise them as fathers, mothers, sons and daughters – human beings, after all.