CONGO
une lutte sublime


Finbarr O’REILLY


Editeur : Coédition Reliefs / Fondation Carmignac
Année de parution : 2022
Nombre de pages : 154
Langue : français-anglais
ISBN 13 : 978-2-38036-06



En 2020, le 11e Prix a été remis au photojournaliste canadien Finbarr O’Reilly pour son projet de reportage en République démocratique du Congo (RDC). Entamé en 2020 mais vite interrompu par l’irruption de la pandémie du coronavirus, le reportage a repris au premier semestre 2021.

Le projet soutenu se propose d’explorer les défis humains, sociaux et écologiques que le Congo affronte aujourd’hui, en documentant les dures réalités et les immenses défis qui freinent l’essor d’un pays exploité depuis des générations.

Grand comme quatre fois la France, la RDC est un pays-continent irrigué par le fleuve Congo. Il concentre d’immenses richesses naturelles et minérales : plus grande forêt pluviale après l’Amazonie, premier producteur de cobalt et de coltan (métaux stratégiques de nos équipements électroniques), deuxième producteur de diamants… Mais le pays, déchiré par des conflits intercommunautaires et politiques récurrents, accumule misères, épidémies et affrontements sanglants.

La République démocratique du Congo présente l’un des indices de développement humain les plus faibles au monde. Son alphabétisation est en hausse mais sa santé publique à l’abandon, et les violences faites aux femmes et aux enfants y sont endémiques. Le pays possède les plus grandes ressources en eau douce d’Afrique mais a le plus faible taux d’accès à l’eau potable. C’est aussi le moins bien loti en matière d’infrastructures de transport de la planète et un des tristes champions de la déforestation et de l’accaparement des terres et des matières premières.

Ce projet fait également entrevoir des raisons d’espérer pour les 90 millions d’habitants de la République démocratique du Congo, dont 60 % ont moins de 20 ans : initiatives dans l’éducation et la santé, actions de préservation de la faune, et luttes contre les trafics, la corruption et la mainmise de quelques individus et des multinationales sur les exploitations minières.

 


 

CITATION DES CONTRIBUTEURS DE LA MONOGRAPHIE
« Certaines critiques acerbes pointent même le voyeurisme dans le travail des journalistes et des photographes. Ma réponse est simple : que nous choisissions ou non de la regarder, la souffrance existe. Donc, si l’on cherche un moyen efficace de militer pour la fin de la guerre, les images peuvent y aider. C’est aussi un outil d’une grande force émotionnelle, ce que ne sont pas toujours les mots. »
Dr Comfort Ero, présidente et directrice générale d’International Crisis Group

 

« La CPI défend un monde plus pacifique et plus juste en favorisant l’accès à la justice, en établissant les responsabilités et en aidant à prévenir les crimes qui menacent la paix, la sécurité et le bien-être du monde.
Cette série photographique est partie prenante de ce travail. Écouter les victimes et les survivants, apprendre d’elles et d’eux et se tenir à leurs côtés est le premier pas vers l’accès à la justice. Partager leurs histoires désigne la matérialité de ces crimes et accélère leur prise de conscience, ce qui encourage le soutien à la politique de responsabilisation et de dissuasion de la Cour pénale internationale. »
Juge Antoine Kesia-Mbe Mindua, Cour pénale Internationale