ALEX MASI
Editeur : FOTO EVIDENCE
Année de parution : 2012
Beaucoup de gens n’avaient jamais entendu parlé de Bhopal avant le 3 décembre 1984, le jour où la nouvelle de l’explosion de l’usine de pesticide de l’Union Carbide mit cette ville indienne au centre de l’attention internationale pour de terribles raisons.L’accident d’Union Carbide (devenue aujourd’hui DOW Chemical) survint aux petites heures du matin, un nuage mortel d’isocyanate de méthyl se répandant au-dessus des résidents de Bhopal pendant qu’ils dormaient. Épais comme du brouillard, le gaz imprégna les bâtiments décrépis où s’entassaient les populations pauvres. Dans le chaos et la panique qui s’en suivirent, près d’un demi-million de personnes furent exposées à ces émanations toxiques. Des milliers de gens s’effondrèrent inconscients, beaucoup moururent, la vie les quittant alors qu’ils respiraient les fumées mortelles. En quelques jours, 8 000 personnes avaient péri, et des milliers d’autres étaient sérieusement malades.Aujourd’hui, près de trois décennies plus tard, plus de 30 000 personnes vivent encore dans les bâtiments imprégnés par le gaz qui n’ont jamais été nettoyés, et dont les réserves d’eau souterraines sont fortement polluées. Anomalies congénitales, maladies neurologiques, et autres graves problèmes de santé pèsent sur une population qui reste largement ignorée du reste du monde.C’est pourquoi le livre d’Alex Masi, Bhopal Second Disaster, est un travail aussi important : ce jeune journaliste britannique ramène l’attention du public sur ce qui est considéré comme le pire accident industriel du monde, et ses dégâts continuant de s’étendre encore aujourd’hui.
En avril 2009, Masi visite Bhopal pour la première fois. Sorti diplômé en photojournalisme du London College of Communication deux ans plus tôt, il souhaite explorer les sujets liés aux injustices, particulièrement celles liées aux droits de l’enfant. Après avoir réalisé des projets en Afrique du Sud et en Israël, il se rend en Inde. Masi a certes entendu parler de Bhopal, mais il n’est pas au courant que rien n’aété fait pour assainir les logements des habitants qui sont donc encore exposés.Sur une période de trois ans, Masi fait huit visites à Bhopal, où il collabore avec l’ONG Bhopal Medical Appeal (BMA), dont le personnel travaille sans relâche avec les gens souffrant de ce désastre. BMA apporte son soutien grâce à la clinique de santé gratuite, Sambhavna Trust, et le centre de rééducation de Chingari pour les enfants nés avec des anomalies sévères.
En avril 2009, Masi visite Bhopal pour la première fois. Sorti diplômé en photojournalisme du London College of Communication deux ans plus tôt, il souhaite explorer les sujets liés aux injustices, particulièrement celles liées aux droits de l’enfant. Après avoir réalisé des projets en Afrique du Sud et en Israël, il se rend en Inde. Masi a certes entendu parler de Bhopal, mais il n’est pas au courant que rien n’aété fait pour assainir les logements des habitants qui sont donc encore exposés.Sur une période de trois ans, Masi fait huit visites à Bhopal, où il collabore avec l’ONG Bhopal Medical Appeal (BMA), dont le personnel travaille sans relâche avec les gens souffrant de ce désastre. BMA apporte son soutien grâce à la clinique de santé gratuite, Sambhavna Trust, et le centre de rééducation de Chingari pour les enfants nés avec des anomalies sévères.
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M° Rambuteau – Les Halles
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www.pqev.org
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