Bernard CANTIE
Editeur : CONTREJOUR
Année de parution : 2017
Bernard Cantié vit à Pruno en Castagniccia (Haute-Corse), à quelques dizaines de kilomètres de Bastia. Sa famille y est installée depuis cinq cents ans. C’est là, à l’ombre des pierres, qu’après une autre vie passé dans la communication, ce photographe discret et taiseux s’est mis à voyager pour de bon. En observant le monde depuis le pas de sa porte. Comme Mario Giacomelli, qui jamais ou presque n’a quitté Senigallia, il a photographié les saisons, les gens de son village, ses racines, ses parents. Un monde en train de disparaître.
La plus gênoise des cités insulaires, est depuis quinze ans le théâtre de ses obsessions. A mille lieues d’une « street photography » trépignante, gâtée par l’exubérance et l’immédiateté, Cantié traverse avec « Bastiaraiso » sa ville au ralenti. Comme un sas, une chambre d’écluse, le seuil d’un monde. Bastia, c’est son port d’attache, une fois descendu du village. Là où se joue le drame du départ quand il faut quitter l’île. Le lieu d’une douleur qu’aucun retour jamais n’efface. C’est ici que tout commence et se termine. C’est ici que se concrétise un voyage intime et impossible où le paysage n’est qu’un alibi.
Dans la lignée de Robert Frank et de Paul Strand et comme un clin d’oil à Sergio Larrain, le photographe de Valparaiso, Bernard Cantié sillonne Bastia, à hauteur de gosse, l’œil astigmate. Au fil des ruelles sinueuses et des escaliers merveilleux, on croise des ombres qui gesticulent et des hommes qui regardent les vagues. Des vieux ratatinés, les vierges nichées dans les pierres, les geckos du jardin Romieu. Les noirs sont caverneux et radicaux, le grain nucléaire, la géographie mentale. Seuls comptent l’allure, le tempo, le rythme du lieu. Grave et mystérieuse, la ville se dévoile ainsi pour la première fois.
La plus gênoise des cités insulaires, est depuis quinze ans le théâtre de ses obsessions. A mille lieues d’une « street photography » trépignante, gâtée par l’exubérance et l’immédiateté, Cantié traverse avec « Bastiaraiso » sa ville au ralenti. Comme un sas, une chambre d’écluse, le seuil d’un monde. Bastia, c’est son port d’attache, une fois descendu du village. Là où se joue le drame du départ quand il faut quitter l’île. Le lieu d’une douleur qu’aucun retour jamais n’efface. C’est ici que tout commence et se termine. C’est ici que se concrétise un voyage intime et impossible où le paysage n’est qu’un alibi.
Dans la lignée de Robert Frank et de Paul Strand et comme un clin d’oil à Sergio Larrain, le photographe de Valparaiso, Bernard Cantié sillonne Bastia, à hauteur de gosse, l’œil astigmate. Au fil des ruelles sinueuses et des escaliers merveilleux, on croise des ombres qui gesticulent et des hommes qui regardent les vagues. Des vieux ratatinés, les vierges nichées dans les pierres, les geckos du jardin Romieu. Les noirs sont caverneux et radicaux, le grain nucléaire, la géographie mentale. Seuls comptent l’allure, le tempo, le rythme du lieu. Grave et mystérieuse, la ville se dévoile ainsi pour la première fois.
Lettre d’information
75004 Paris – France
+33 (0)1 42 74 26 36
ouverture du mercredi au samedi
de 13h30 à 18h30. Entrée libre
M° Rambuteau – Les Halles
Pour Que l’Esprit Vive
Association loi 1901 reconnue d’utilité publique
Siège social :
20 rue Lalande
75014 Paris – France
T. 33(0)1 81 80 03 66
www.pqev.org
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