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CRIME CONTRE L'ANIMALITÉ
TRADING TO EXTINCTION


Patrick BROWN


VERNISSAGE MARDI 19 MARS 2019 DE 18H00 A 21H00
Exposition : 20/03/2019 au 27/04/2019
Du mercredi au samedi de 13h30 à 18h30

Galerie FAIT & CAUSE
58 rue Quincampoix, 75004 Paris - Tél. +33 (0)142742636

« Pendant des années, j’ai parcouru l’Asie pour documenter l’impact dévastateur du trafic d’espèces sauvages. J’ai été témoin de la façon dont les espèces les plus rares de notre planète sont chassées, piégées et abattues pour alimenter un marché noir mondial. Enquêter sur le commerce dans ses profondeurs est une histoire choquante de cruauté, de crime et de cupidité humaine. Ses tentacules s’étendent dans le monde entier, des forêts reculées d’Asie aux centres de trafic de Pékin, Bangkok, Londres, Tokyo et New York.

Malheureusement, un long chemin reste encore à parcourir car ce commerce est florissant. Néanmoins, une riposte politique coordonnée s’organise enfin : un mouvement mondial extraordinaire rassemble des personnes de tous horizons dans le but de sauver les espèces animales les plus menacées avant qu’il ne soit trop tard. J’espère que ces efforts ne seront pas vains. »

Patrick Brown

Depuis plus de vingt ans l’association Pour Que l’Esprit Vive avec la Galerie FAIT & CAUSE et le site SOPHOT.com se consacre aux problématiques sociales et environnementales dans le but de sensibiliser l’opinion publique et de faire évoluer les mentalités.

Aussi nous ne pouvons pas exclure de nos combats celui en faveur des animaux. C’est pourquoi nous présentons l’exposition CRIME CONTRE L’ANIMALITÉ. Pour proclamer le devoir de justice à l’égard de « ceux » qui ne peuvent pas se défendre (des hommes) et dont l’existence est de plus en plus menacée ! Il faut le dire et le répéter : c’est une véritable honte pour l’humanité qu’au XXIème siècle ces êtres sensibles (comme nous) les animaux, puissent continuer à être pris pour de simples marchandises, utilisées afin de satisfaire nos caprices, notre cupidité, nos lubies et nos fantasmes !Rien ne justifie la maltraitance, les souffrances et les cruautés auxquelles ils sont soumis.

Nous sommes donc heureux de pouvoir montrer le travail « Trading to extinction » de Patrick Brown qui dénonce un des aspects les plus barbares de la criminalité contre les animaux. Puissions-nous, avec cette exposition, faire avancer la cause animale !

Christian Predovic

 

Asie 1999 – 2012

Des jungles vierges du Cambodge aux grands parcs nationaux de l’Inde et du Népal, la faune asiatique est pillée à une échelle sans précédent. Chaque année, on estime qu’environ 30 000 primates, 5 millions d’oiseaux, 10 millions de peaux de reptiles et 500 millions de poissons tropicaux sont commercialisés.

Depuis plus d’une décennie, Patrick Brown a suivi la filière illégale du trafic d’animaux menacés en Asie, photographiant ses marchands, ses stocks, ses itinéraires et ses marchés. Il s’agit d’une industrie de contrebande massive, où souvent seuls les braconniers sont dénoncés alors qu’ils ne sont que la partie émergée d’un commerce illégal, complexe et très rentable.

Selon d’anciennes coutumes, certaines parties animales sont dotées de propriétés « magiques ». Des personnes croient, par exemple, que manger la chair d’un tigre les rendra plus fortes.

Les cornes de rhinocéros n’ont aucune vertu médicinale, mais les mythes quant à leurs effets bénéfiques pour la santé ainsi que leur propriété aphrodisiaque ont décuplé leur valeur jusqu’à dépasser celle de l’or.

Le poids de ce marché est impossible à déterminer, mais les experts estiment qu’il avoisinerait les 10 milliards de dollars par an. En Inde, un braconnier qui tue un rhinocéros pour en prélever la corne reçoit 350 $. Cette dernière se vend 1 000 $ dans un bourg voisin. Lorsqu’elle atteint Hong Kong, Pékin ou le Moyen-Orient, elle vaut 370 000 $. Les os de tigre quant à eux valent jusqu’à 700 $ le kilo.

Le commerce mondial et illégal d’espèces sauvages a doublé depuis les années 1990, les preuves sont accablantes : plus de 100 millions de requins sont tués chaque année, il y a plus de tigres bengalais au Texas que dans la baie du Bengale et on observe même une mutation de l’espèce chez les éléphants qui, en réaction au braconnage, ont des défenses plus courtes ou même naissent sans défenses.

 

Patrick Brown est lauréat du prix 3P Photographer Award, du prix World Press Photo, du prix Days Japan, du prix Picture of the Year, du prix New York Photographic Book et du prix NPPA’s Best of Photojournalism pour son travail sur le trafic d’animaux. Ses travaux ont été exposés dans des galeries et musées prestigieux, dont le Centre International de la Photographie à New York, le Musée métropolitain de la photographie à Tokyo et au festival, Visa pour l’image en France. Ses photographies ont fait l’objet de nombreuses publications dans la presse internationale : The New Yorker, TIME, Newsweek, Vanity Fair, National Geographic, Mother Jones, Stern Magazine, Der Spiegel Magazine, Marie Claire, New York Times, Aperture, GEO Germany, International Herald Tribune…

Représenté par Panos Pictures depuis 2003, Patrick Brown poursuit son travail sur les questions sociales, souvent délaissées par les médias traditionnels actuels.