Jean-Louis COURTINAT
Editeur : Assistance Publique Hôpitaux de Paris
Année de parution : 2010
Textes: Eric FAVEREAU, journaliste
Centre d’éthique clinique Les maisons de retraite sont la dernière résidence. Une maison, à la fois privée et publique.
On y vient sans le vouloir. On y vient, bien souvent, quand on ne peut plus rester seul et que l’entourage estime que c’est encore la moins mauvaise des solutions.
À l’occasion d’un travail de recherche en éthique clinique mené récemment dans quelques maisons de retraite, nous avons recueilli des bribes d’histoires, nous nous sommes attardés à certains moments de la vie, nous avons parlé avec les différents acteurs.C’est un monde moins sinistre qu’on ne le croit, plus vivant qu’on ne le dit. Mais un monde qui flotte et qui hésite.Voilà rassemblés dans les pages qui suivent quelques morceaux de ce puzzle incertain.
Des paroles de résidents d’abord : la plupart évoquent le déplaisir d’être là, d’autres le temps qu’il reste. Un certain sentiment de fatalité les réunit.
Des paroles de proches, ensuite, où pointent l’angoisse et la culpabilité bien sûr, mais aussi le lien qui les unit avec « leur résident ».
Enfin des paroles de soignants. Chacun se débrouille, au mieux, au gré de sa position. Ils doivent faire face à des moments délicats où le cadre qui les entoure est fragile et ne peut guère les aider. Ils se dépêtrent, là-dedans. Parfois, on les regarde comme des soutiens ; d’autres fois, on les ressent comme des grains de sable.En tout cas, dans ces paroles, les liens affectifs demeurent l’ancrage essentiel.
Centre d’éthique clinique Les maisons de retraite sont la dernière résidence. Une maison, à la fois privée et publique.
On y vient sans le vouloir. On y vient, bien souvent, quand on ne peut plus rester seul et que l’entourage estime que c’est encore la moins mauvaise des solutions.
À l’occasion d’un travail de recherche en éthique clinique mené récemment dans quelques maisons de retraite, nous avons recueilli des bribes d’histoires, nous nous sommes attardés à certains moments de la vie, nous avons parlé avec les différents acteurs.C’est un monde moins sinistre qu’on ne le croit, plus vivant qu’on ne le dit. Mais un monde qui flotte et qui hésite.Voilà rassemblés dans les pages qui suivent quelques morceaux de ce puzzle incertain.
Des paroles de résidents d’abord : la plupart évoquent le déplaisir d’être là, d’autres le temps qu’il reste. Un certain sentiment de fatalité les réunit.
Des paroles de proches, ensuite, où pointent l’angoisse et la culpabilité bien sûr, mais aussi le lien qui les unit avec « leur résident ».
Enfin des paroles de soignants. Chacun se débrouille, au mieux, au gré de sa position. Ils doivent faire face à des moments délicats où le cadre qui les entoure est fragile et ne peut guère les aider. Ils se dépêtrent, là-dedans. Parfois, on les regarde comme des soutiens ; d’autres fois, on les ressent comme des grains de sable.En tout cas, dans ces paroles, les liens affectifs demeurent l’ancrage essentiel.
Lettre d’information
75004 Paris – France
+33 (0)1 42 74 26 36
ouverture du mercredi au samedi
de 13h30 à 18h30. Entrée libre
M° Rambuteau – Les Halles
Pour Que l’Esprit Vive
Association loi 1901 reconnue d’utilité publique
Siège social :
20 rue Lalande
75014 Paris – France
T. 33(0)1 81 80 03 66
www.pqev.org
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